Un air de tango

Un air de tango

2 – Buenos Aires me voilà

 

Après une dernière étape à Salta, je réserve une nuit de bus pour Buenos Aires. Je suis hébergée chez Rita, une sympathique argentine que j’ai rencontrée au Macchu Pichu. Température estivale ! Buenos Aires je t’aime déjà ! Je regrette encore une fois de ne pouvoir y rester que quelques jours… Heureusement, grâce à Rita, je vais pouvoir vivre comme une vraie Porteño ! Elle m’emmène dans ses soirées et me fait découvrir son quartier. Elle profite également de ma présence pour découvrir les spots touristiques. Depuis 15 ans, elle n’a jamais vraiment pris le temps de connaître certains endroits de la capitale.

Buenos Aires, c’est aussi pour moi un retour brutal à la civilisation. Après plusieurs mois de vadrouille, je me sens un peu hors sujet avec mes chaussures de marche bien usées et mes vêtements qui commencent à se trouer d’un peu partout. Je prends conscience qu’il serait bien d’investir dans de nouveaux vêtements. Rita va aussi être une excellente coach shopping, et m’aide vite à me remettre dans le bain.

Déambuler dans Buenos Aires c’est aussi entendre de drôles chants d’oiseaux. À chaque coin de rue ça siffle, ça parle, ça chantonne, ça klaxonne. Les Porteños ont un talent élocutif qui dépasse l’imagination, un théâtre de rue qui vous décroche irrémédiablement un sourire. Et le compliment n’a pas d’âge. C’est un art qui se transmet de génération en génération et les plus anciens ne sont pas en reste avec leur verve : « Tu sors tout droit de mes rêves », « attends, là, je peux pas parler, il y a deux belles femmes qui sont en train de passer devant moi ! »

Mais au bout de 2 jours, finie la rigolade, l’été fait place au déluge. Les températures chutent d’un bond ! Nous sommes trempées jusqu’aux os. Buenos Aires, pourquoi tu me fais ça ?! Certaines parties de la ville sont même inondées. C’est bien ma veine ! Les pluies sont tellement fortes, qu’il devient compliqué de se déplacer. Je découvre la Boca sous le déluge. Dommage ! Un quartier si coloré que je ne peux photographier à ma guise. Seul avantage, le « Caminito », l’une des rues les plus célèbres et colorées de la ville, est vide. Nous nous réfugions avec Rita dans un café et bénéficions d’une session quasi-privée de tango argentin. Buenos Aires on se reverra !… Pour l’heure, je pars en direction de la Patagonie avec Miquel, un ami venu me rejoindre de Catalogne.

3-Ushuaia

4-Perito

1-Tilcara

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